Ordre de Lecture L'Hérésie d'Horus : La Trilogie Primordiale
La Trilogie Primordiale — Horus Heresy Collection 1
De nombreux lecteurs se posent la question cruciale de l’ordre de lecture idéal pour plonger dans l’épopée de l’Hérésie d’Horus. Les opinions divergent, et plusieurs approches sont envisageables. Certains défendent l’idée de suivre la chronologie des événements, souhaitant ainsi parcourir l’histoire dans l’ordre des faits. D’autres préfèrent opter pour la simplicité en suivant l’ordre de publication de la maison d’édition, tandis que d’autres encore préfèrent se concentrer sur des arcs narratifs spécifiques ou sur les Légions et personnages qui les attirent le plus. Au sein du Reclusiam, nous adoptons une perspective plus flexible.
Notre objectif est de sélectionner la meilleure méthode de lecture parmi celles déjà existantes, en éliminant celles qui sont moins adaptées, afin de vous proposer le guide de lecture le plus approprié pour quiconque souhaite explorer l’Hérésie d’Horus, que vous soyez novice dans cet univers ou un vétéran.
Pour commencer, nous vous recommandons d’aborder la Trilogie d’ouverture plutôt que la Tetralogie. Certains puristes pourraient s’indigner en brandissant la chronologie d’Istvaan comme un dogme. Cependant, c’est précisément l’hérésie qui constitue le point central de notre ordre de lecture, et nous allons démystifier certaines idées reçues à ce sujet.
La Trilogie, oui. La Tétralogie, non !
Pourquoi débuter par les trois premiers tomes, comme le préconise le Reclusiam, plutôt que par les quatre premiers, comme le suggère la majorité ? Les raisons sont multiples. Tout d’abord, les trois premiers romans, bien que rédigés par trois auteurs différents de la Black Library, suivent les mêmes protagonistes, notamment Garviel Loken, Horus Lupercal, Abaddon, Torgaddon, Kyril Sindermann, pour n’en citer que quelques-uns. Tous sont liés de près ou de loin à la XVIe Légion, les Luna Wolves.
Ce choix permet une continuité narrative et une immersion plus profonde dans l’univers de l’Hérésie d’Horus. Il offre une perspective cohérente en suivant les mêmes personnages clés à travers les trois premiers tomes, ce qui facilite la compréhension de l’intrigue et des enjeux. Le quatrième tome, bien qu’il suive la chronologie, peut être réservé pour plus tard, voire beaucoup plus tard.
En effet, le quatrième tome, bien qu’étant la suite directe du troisième dans la chronologie, se concentre sur la Deathguard avec pour personnage principal Nathaniel Garro. De plus, le passage de La Galaxie en Flammes (tome 03) à La Fuite de l’Eisenstein (tome 04) n’est pas aussi fluide qu’on pourrait le croire. Pour être honnête, si vous êtes encore sous l’effet de l’excitation épique de la trilogie d’ouverture, La Fuite de l’Eisenstein risque de vous paraître un peu fade. Ce n’est pas parce que le roman est mauvais, mais le tome trois se termine par un final spectaculaire, tandis que le quatrième nous emmène vers d’autres personnages et d’autres quêtes. Le changement peut être déconcertant, et notre objectif est de vous épargner cette désillusion en vous guidant vers une lecture plus harmonieuse.
Le débat demeure ouvert, et chaque lecteur est libre de se forger sa propre opinion. Les novices peuvent également solliciter l’avis des connaisseurs pour obtenir des conseils éclairés. Nous vous encourageons à partager vos expériences de lecture de la tétralogie en laissant vos commentaires sur notre page Facebook. Vos retours seront précieux pour nourrir cette discussion.
Ordre de Lecture : L’Ascension d’Horus par Dan Abnett
Nous n’allons pas chercher à révolutionner l’ordre traditionnel : le meilleur point de départ pour plonger dans la saga de l’Hérésie d’Horus demeure le premier tome, écrit par Dan Abnett en avril 2006 en anglais et en janvier 2008 en français.
Cependant, il est important de noter que ce premier tome n’est pas le début chronologique de l’épopée. Cela peut sembler étrange pour les néophytes. Ce que l’on découvre dans «L’Ascension d’Horus» va au-delà de l’ordre chronologique. Ce tome pose les bases de la saga de manière astucieuse en explorant le point de vue à la fois des guerriers Astartes (Space Marines) et des humains qui composent la flotte du Maître de Guerre. Vous découvrirez les commémorateurs qui se trouve être un regroupement des plus grands artistes humains chargés d’immortaliser La Grande Croisade à travers leur œuvres. Comme l’indique son sous-titre, il met en lumière les graines de l’hérésie qui germent au sein de la Légion des Luna Wolves, provoquant des changements fondamentaux dans la mentalité des protagonistes et précipitant ainsi la plus grande guerre civile de l’humanité.
Dans ce premier tome, un élément essentiel pour l’immersion est la notion de loges guerrières, que nous allons explorer en détail.
Tome : 01
Format : Roman
Auteur : Dan Abnett
Dramatis Personae :
Légion des Luna Wolves :
- Horus Lupercal, Primarque et Maître de Guerre, Commandant en Chef des Luna Wolves
- Ezekyle Abaddon, Premier Capitaine
- Tarik Torgaddon, Capitaine de la 2e Compagnie
- Horus Aximand, “L’Autre Horus”, Capitaine de la 5e Compagnie
- Serghar Targost, Capitaine de la 7e Compagnie, Maître de Loge
- Garviel Loken, Capitaine de la 10e Compagnie
- Maloghurst, “Le Retors”, Ecuyer du Maître de Guerre
- Garviel Loken, Capitaine de la 10e Compagnie
Commémorateurs :
- Kyril Sindermann, Premier itérateur
- Ignace Karkasy, Commémorateur officiel, poète
- Mersadie Oliton, Commémoratrice officielle, documentaliste
- Euphrati Keeler, Commémoratrice officielle, imagiste
Les Loges Guerrières de l’Adeptus Astartes
La Loge, une entité mystérieuse et influente au cœur de l’univers de Warhammer 30,000, revêt une importance cruciale dans l’Hérésie d’Horus, en particulier dans la corruption de Horus Lupercal, le Primarque autrefois vénéré et respecté de l’Empereur. Mais qu’est-ce que la Loge et quelle est sa signification dans cette sombre épopée ?
Les Loges étaient des groupes secrets et restreints au sein des Légions Space Marines, ces guerriers d’élite de l’Imperium. Elles fonctionnaient en marge de la hiérarchie militaire officielle, offrant un espace neutre où les membres pouvaient s’unir sans craindre d’être jugés par leurs grades militaires. Ces regroupements clandestins avaient pour objectif de renforcer les liens fraternels entre les combattants, promouvant ainsi l’honneur et la camaraderie au-delà des structures de commandement rigides.
La plupart des Légions Space Marines possédaient leur propre Loge secrète, chacune portant un nom distinct. Ces Loges ont joué un rôle crucial dans la propagation de l’hérésie et de la corruption au sein des Légions. Sous l’influence insidieuse de la Loge, les membres des Légions ont commencé à adopter des rites douteux, parfois superstitieux, sapant ainsi leur loyauté envers l’Empereur et déclenchant des actes impies.
Les origines de ces Loges remontent à une planète appelée Davin, située dans le secteur Ultima Segmentum. Les habitants de cette planète, bien que primitifs et barbares, avaient développé une tradition de regroupement en comités. Les Luna Wolves, la Légion de Horus, ont conquis ces guerriers sauvages et ont emporté avec eux le concept des Loges guerrières avec eux, les intégrant au sein de la Légion.
Certains pensent que l’influence de Lorgar Aurelian, Primarque des Word Bearers, a joué un rôle clé dans la propagation des Loges parmi les Légions. D’autres affirment que le premier Capitaine Kor Phaeron, le père adoptif de Lorgar, a contribué à cette hérésie avec l’aide du Chapelain Erebus.
Officiellement, de telles fraternités secrètes étaient proscrites, car elles étaient perçues comme des cultes dangereux. Cependant, certains Primarques toléraient les Loges au sein de leur Légion en reconnaissance de leur importance pour la cohésion de leurs guerriers.
Que signifie la phrase « Je ne saurai le dire » ?
Les membres des Loges devaient être discrets, communiquant à l’aide de codes. L’un de ces codes était la phrase énigmatique : «Je ne saurai le dire.» Cette expression, en apparence anodine, servait de mot de passe secret pour les membres de la Loge. Elle permettait aux adeptes de se reconnaître mutuellement en dehors de la Loge, tout en préservant leur clandestinité.
Pour prouver leur allégeance à la Loge, les membres devaient également porter un médaillon spécifique. Dans le cas des Luna Wolves, il s’agissait d’une médaille argentée de la taille d’une grosse pièce de monnaie, arborant l’effigie du loup hurlant à la lune, symbole du Primarque Horus. Ce médaillon représentait non seulement l’appartenance à la Loge, mais aussi le dévouement et l’honneur envers leurs frères de bataille.
La Loge, avec ses rituels obscurs et ses codes secrets, a contribué à la corruption de Horus Lupercal, le poussant à trahir l’Empereur et à déclencher l’Hérésie d’Horus, l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire de Warhammer 40,000. Elle incarne la subversion et la décadence qui ont sapé les fondations de l’Imperium, menaçant de le plonger dans les ténèbres éternelles. Ainsi, la Loge est bien plus qu’une simple organisation secrète ; elle représente l’essence même de la trahison et de la corruption qui ont secoué l’univers de Warhammer 40,000.
Ordre de Lecture : Les Faux Dieux par Graham McNeill
Nous continuons notre exploration de l’ordre del’Hérésie d’Horus avec le deuxième tome, «Les Faux Dieux», rédigé par Graham McNeill en juin 2006 et traduit en français en janvier 2008.
Dans ce tome, nous retrouvons les personnages clés que nous avons déjà rencontrés, mais cette fois, Erebus, le Chapelain des Word Bearers, occupe une place plus prépondérante. Pour rappel, le précédent opus s’était conclu par un échec diplomatique entre la Légion d’Horus et l’Interex, une civilisation humaine hautement avancée. Le vol et le bain de sang qui s’ensuivirent marquèrent un tournant décisif dans la psyché du Primarque, le poussant à changer la couleur et le nom de ses guerriers. Le blanc cassé des Luna Wolves fut ainsi remplacé par le vert d’eau des Sons of Horus.
Cette transformation marqua la première scission, mais les événements les plus tragiques étaient encore à venir : la chute d’Horus Lupercal. C’est dans ce deuxième tome que le Maître de Guerre, le Primarque le plus puissant et intelligent, tombera dans un profond coma suite à une blessure atypique. Cette situation sans précédent contraindra la Légion à prendre une décision cruciale, un choix déchirant qui modifiera irrémédiablement le destin de la galaxie.
Ce que «Les Faux Dieux» met en lumière, c’est un thème interdit par la Vérité Impériale, c’est la notion de foi. En effet, l’Empereur lui-même avait fondé sa Grande Croisade sur l’objectif d’éliminer tous les cultes et les religions asservissant l’humanité, pour lui apporter la lumière de la science et de la raison. Cependant, la chute d’Horus remet en question tous les idéaux portés par la Croisade, faisant vaciller les fondations mêmes de cette entreprise titanesque.
Tome : 02
Format : Roman
Auteur : Graham McNeill
Dramatis Personae :
Légion Astartes :
- Horus Lupercal, Primarque et Maître de Guerre, Commandant en Chef des Luna Wolves
- Ezekyle Abaddon, Premier Capitaine — Luna Wolves
- Tarik Torgaddon, Capitaine de la 2e Compagnie — Luna Wolves
- Horus Aximand, “L’Autre Horus”, Capitaine de la 5e Compagnie — Luna Wolves
- Serghar Targost, Capitaine de la 7e Compagnie, Maître de Loge — Luna Wolves
- Garviel Loken, Capitaine de la 10e Compagnie — Luna Wolves
- Erebus, Premier Chapelain — Word Bearers
- Khârn, Capitaine de la 8e Compagnie d’assaut — Word Eaters
Commémorateurs :
- Kyril Sindermann, Premier itérateur
- Ignace Karkasy, Commémorateur officiel, poète
- Mersadie Oliton, Commémoratrice officielle, documentaliste
- Euphrati Keeler, Commémoratrice officielle, imagiste
Le Lectitio Divinitatus ou la naissance du culte de l’Empereur-Dieu
Le Lectitio Divinitatus est un livre écrit par le Primarque Lorgar de la Légion des Word Bearers (encore eux) pendant la Grande Croisade.
Ce livre avançait l’idée que l’Empereur de l’Humanité devait être vénéré comme un être divin. Les partisans du Lectitio Divinitatus formèrent un culte secret, considéré comme le précurseur du Temple du Sauveur-Emperor et du culte Impérial, à la base de l’actuel Adeptus Ministorum. Pendant la Grande Croisade, de tels cultes voués à l’Empereur étaient profondément désapprouvés et condamnés par l’Empereur lui-même, le Conseil de Terra, et surtout par l’Adeptus Astartes et leurs partisans, en tant que violation de la Vérité Impériale séculaire qui proclamait que la raison et la science étaient les seules guides pour comprendre l’univers.
L’Empereur rejetait catégoriquement sa propre divinité, mais ceux qui croyaient le plus fermement en la divinité de l’Empereur étaient d’avis que «seuls les véritablement divins nient leur divinité».
Au sein de la Flotte d’Expédition, sous le commandement direct du Maître de Guerre Horus, ce culte avait acquis une diffusion considérable. Craignant qu’il ne constitue une menace pour son autorité, Horus prit des mesures pour éradiquer cette croyance. La commémoratrice et imagiste Euphrati Keeler, qui faisait partie de la 63e Flotte, devint une figure centrale, vénérée comme une sainte vivante et une prophétesse de l’Empereur, suite à des événements extraordinaires survenus dans la bibliothèque du Vengeful Spirit (comme décrit dans «L’Ascension d’Horus»). Par conséquent, elle devint la cible d’assassins à un moment donné, mandatés par Horus lui-même.
Pour ceux d’entre vous qui ont l’œil affûté, vous aurez déjà compris que ce culte évoluera pour devenir le culte de l’Empereur-Dieu qui domine au 41e millénaire. Cependant, l’orgueil et l’ambition démesurée du Maître de Guerre le conduiront vers les puissances obscures, les sombres divinités du Chaos.
Le Chaos, la Vérité Primordiale où la corruption du Maître de Guerre
Le Chaos, également connu de ses serviteurs comme la Vérité Primordiale ou l’Anéantisseur Primordial, et dans l’Imperium de l’Humanité comme l‹ «Ennemi Originel», est une force métaphysique et psychique incarnée par des entités malveillantes composées d’énergie émotionnelle qui existent dans l’Immaterium ou plus communément appelé le warp.
Les entités qui incarnent le Chaos sont principalement des Démons, mais le terme englobe également les mortels qui poursuivent les objectifs du Chaos, allant des simples ouvriers manufacturiers servant en tant que Cultistes du Chaos, aux Space Marines.
Le Chaos est également l’énergie psychique turbulente qui compose la dimension alternative connue sous le nom d’Immaterium. Il donne forme aux domaines cauchemardesques des Dieux du Chaos individuels, collectivement appelés le Royaume du Chaos par les érudits. Le Chaos est synonyme du Warp — les deux concepts sont inséparables, car le Chaos est l’océan illimité d’énergie spirituelle, psychique et émotionnelle qui définit l’Immaterium et sous-tend l’univers matériel tridimensionnel de l’espace-temps.
Le Chaos est une force puissante et brute de changement et de pouvoir, et il est à la fois corrupteur physiquement et spirituellement, bien qu’il ne soit pas nécessairement «maléfique» en lui-même. Alors que ses adeptes et serviteurs agissent souvent de manière malveillante, certains dévots du Chaos sont plus dédiés au service de la liberté et du changement qu’à l’égoïsme pur que l’humanité et la plupart des autres espèces intelligentes définissent comme néfaste.
Les Primarques n’ont pas échappé à leur confrontation avec le Chaos. Au fur et à mesure de la Grande Croisade, leurs rêves ont été perturbés par les murmures insidieux des Puissances Ruineuses, testant sévèrement leur caractère. La promesse future de pouvoir a tenté certains, tandis que d’autres ont été corrompus par leur orgueil ou leur habileté martiale. La moitié des dix-huit Primarques ont échoué au test, séduits par les Puissances Ruineuses de manière subtile.
Horus, le plus grand Primarque, devenu Maître de Guerre, a été convaincu de la vertu des idéaux martiaux pour lesquels il combattait. Cependant, des doutes ont commencé à germer dans son esprit, alimentés par la perception d’actions impériales qu’il considérait comme lâches et déshonorantes. Horus a progressivement élaboré des plans de rébellion, séduisant secrètement d’autres Primarques et ralliant ses forces.
La corruption s’est propagée parmi les Space Marines loyalistes, qui ont finalement révélé leur allégeance à Chaos lors de la rébellion sur Istvaan III. Ignorant les plans de Horus, l’Empereur l’a ordonné de pacifier le système rebelle, mais Horus a préféré utiliser des bombardements viraux pour anéantir la planète Istvaan III, déclenchant l’atrocité d’Istvaan III. Certains Space Marines loyalistes ont fui pour avertir l’Empereur, tandis que Horus se retirait vers Istvaan V pour préparer la confrontation à venir.
Ordre de Lecture : La Galaxie en Flammes par Ben Counter
Nous terminons ce premier chapitre de l’ordre de lecture de l’Hérésie d’Horus avec le troisième tome, «La Galaxie en Flammes», rédigé par Ben Counter en ctobre 2006 et traduit en français en novembre 2008.
Avec ce dernier volume, nous concluons la trilogie introductive de manière percutante. En effet, «La Galaxie en Flammes» matérialise les plans terrifiants soigneusement élaborés par Horus tout au long de nos lectures antérieures. C’est à cet instant que le mal se dévoile dans toute son atrocité, tout en représentant l’opus le plus déchirant, car de nombreuses amitiés et fraternités seront irrémédiablement brisées.
Horus, déterminé à renverser l’Empereur, doit se débarrasser des éléments incorruptibles au sein de son armée. Il exploite la révolte dans le secteur Isstvan comme prétexte pour isoler les troupes loyales et les anéantir. La bataille sur Istvaan III visait à rassembler les forces fidèles au Warmaster sans éveiller les soupçons des autorités impériales, tout en éliminant les éléments au sein des Légions Traîtresses que Horus suspectait de rester loyaux à l’Empereur de l’Humanité.
C’est assurément l’un des volumes les plus tragiques de toute la saga, et l’auteur parvient à le narrer de manière exceptionnelle. Après cette lecture, rien ne sera plus jamais pareil.
Tome : 03
Format : Roman
Auteur : Ben Counter
Dramatis Personae :
Légion Astartes :
- Horus Lupercal, Primarque et Maître de Guerre, Commandant en Chef des Luna Wolves
- Ezekyle Abaddon, Premier Capitaine — Luna Wolves
- Tarik Torgaddon, Capitaine de la 2e Compagnie — Luna Wolves
- Horus Aximand, “L’Autre Horus”, Capitaine de la 5e Compagnie — Luna Wolves
- Serghar Targost, Capitaine de la 7e Compagnie, Maître de Loge — Luna Wolves
- Garviel Loken, Capitaine de la 10e Compagnie — Luna Wolves
- Erebus, Premier Chapelain — Word Bearers
- Khârn, Capitaine de la 8e Compagnie d’assaut — Word Eaters
- Nathaniel Garro, Capitaine — Death Guard
- Saul Tarvitz, Capitaine de la 10e Compagnie — Emperor’s Children
Commémorateurs :
- Kyril Sindermann, Premier itérateur
- Ignace Karkasy, Commémorateur officiel, poète
- Mersadie Oliton, Commémoratrice officielle, documentaliste
- Euphrati Keeler, Commémoratrice officielle, imagiste
La Trahison d’Istvaan III, où l’Hérésie se révèle
Il fut le premier signe de sa trahison et la première grande bataille de l’Hérésie d’Horus
Prélude à la Guerre d’Istvann III
Une expédition impériale s’était rassemblée dans le système Isstvan, composée d’éléments des Sons of Horus, des World Eaters, de la Death Guard et d’un contingent des Emperor’s Children. Au total, plus de 200 000 Astartes étaient réunis pour l’opération.
La Legion Death Guard reçut un signal de détresse de l’ancien monde impérial d’Isstvan III, indiquant que la colonie s’était détournée de la Vérité impériale et que l’ancien gouverneur Vardus Praal dirigeait la rébellion. L’expédition impériale assemblée avait pour mission d’éliminer cette menace. Des escarmouches initiales eurent lieu sur le monde extérieur d’Isstvan Extremis, où les Emperor’s Children et la Death Guard parvinrent à éliminer le poste avancé ennemi.
Avec les forces ennemies aveuglées, le Maître de Guerre Horus rassembla les Légions pour écraser les forces rebelles, mais son véritable plan était bien plus maléfique.
Affrontements contre les Isstvaniens et la Cité Chorale
Une attaque combinée fut organisée par les Légions, qui envahirent la planète pour éliminer la menace rebelle. En raison de positions incorrectement cartographiées, de nombreuses capsules de largage (Dropods) qui se sont écrasées dans la Cité Chorale et ont percuté les tours de la ville, causant un retard dans les renforts car elles étaient bloquées dans des endroits inaccessibles. Le Titan Dies Irae était également présent sur la planète et a utilisé ses puissantes armes pour éliminer les positions ennemies lourdes. On imagine donc les forces conséquentes déployées in situ, car on ne réquisitionne pas la Legio Titanicus à la légère.
Des centaines de soldats Isstvaniens s’étaient rassemblés pour lutter contre la menace des Impériaux. Bien qu’ils ne possédaient pas la nature génétiquement modifiée des Space Marines, ils luttèrent avec défiance contre eux. Il ya notamment un passage viscéral qui met en scène la rage meurtrière des World Eaters face à une véritable marrée de civil Istvannien qui finit en boucherie. Une menace plus dangereuse pour les Astartes envahissants était les Chanteuses de Guerre parmi les rebelles, qui parvinrent à tuer des dizaines de Space Marines grâce à des chants perçant, véritable mélange entre sons ultrasoniques et magie impie du warp.
Finalement, Vardus Praal lui-même fut tué par l’Astartes Emperor’s Children Lucius.
La trahison d’Horus Lupercal
Avec les escouades et leurs chefs connus pour être entièrement loyaux à l’Empereur sur la planète, le Maître de Guerre décida enfin de mettre en œuvre son plan. Plusieurs vaisseaux spatiaux avaient secrètement préparé le virus Le Dévoreur de Vie pour être déployé sur la planète. Horus envoya un signal informant ses troupes loyales, comme le Princeps du Dies Irae, de l’attaque, leur permettant de sceller toutes les portes pour empêcher le virus d’infecter l’équipage. Ensuite, les vaisseaux commencèrent à tirer sur la planète elle-même.
C’est le début du cauchemard pour les loyalistes, mais aussi pour les lecteurs.
Pendant ce temps, l’Ordre des Commémorateurs était présent sur le Vengeful Spirit pendant cet événement. Le Maître de Guerre avait convoqué tous les artistes de la Grande Croisade à bord de son vaisseau amiral prétextant une annonce exceptionnelle. Après avoir déclaré son intention de prendre le Trône d’Or, Horus ordonna à ses Astartes d’exterminer les Commémorateurs . Rares furent ceux capables de s’enfuir avant le carnage.
Quant à lui, le virus dévora et détruisit des centaines d’Astartes sur la planète, leur armure ne les protégeant pas contre l’arme biologique mortelle, même les Isstvaniens rebelles moururent dans cette attaque génocidaire. Tout ce qui restait était une boue de matière organique morte, après quoi une autre explosion fut dirigée vers la planète, créant un feu dévastateur qui laissa la planète sombre et morte. Mais ce ne fut pas tout.
Malgré son plan soigneusement élaboré, les Astartes loyaux ne furent pas éliminés et beaucoup furent avertis de la trahison par les Emperor’s Children Saul Tarvitz. Il s’agissait d’éléments des World Eaters, des Sons of Horus, de la Death Guard et des Emperor’s Children qui parvinrent à trouver des bunkers ou d’autres endroits scellés pour survivre à la tempête de feu. Une fois cela terminé, ils commencèrent à évaluer leur position. Horus lui-même était outré, non seulement par cela, mais aussi par le fait qu’Angron, le Primarque des World Eaters, avait atterri sur Isstvan III sans permission et avait tenté de combattre contre les loyalistes restants. Cela força la main du Maître de Guerre à combattre les Astartes survivants sur la planète afin de ne pas montrer de faiblesse à ses frères et de montrer qu’il était déterminé à atteindre son objectif.
Dernière résistance et disparitions des Héros
Constatant la trahison, les capitaines Garviel Loken et Tarik Torgaddon, représentant les Fils, annoncèrent aux Astartes survivants de la XVIe Légion qu’ils redevenaient aux Luna Wolves. Ils marchèrent jusqu’au bastion de Praal, où ils renforcèrent leur position avec les membres restants des Emperor’s Children sous Saul Tarvitz et affrontèrent les forces traîtresses. Malgré les pertes sévères infligées aux forces d’Horus, les défenseurs diminuaient rapidement en raison de leur nombre limité. Leur intention était de causer des pertes significatives au Maître de Guerre et de le retarder, offrant ainsi aux forces loyales de l’Empereur le temps d’atteindre le système Isstvan. Ils repoussèrent avec succès vague après vague.
Ils auraient pu tenir contre les forces Traîtresses pendant un certain temps, cependant, Lucius concrétisa sa forte aversion pour Saul Tarvitz et désira rejoindre à nouveau sa Légion. Utilisant le communicateur du casque du chapelain tué, il contacta le Seigneur Commandant Eidolon et orchestré la trahison de ses camarades. Lucius tua personnellement tous les défenseurs de cette partie du camp, promettant à Eidolon non seulement la gloire en vainquant les loyalistes, mais aussi de lui livrer la tête de Saul Tarvitz.
Pendant ce temps, Garviel Loken et Tarik Torgaddon s’échappèrent pour affronter leurs anciens membres traîtres du Mournival, Ezekyle Abaddon et Horus Aximand. Garviel défia Abaddon et Tarik affronta Aximand. C’est ce loin, l’un des meilleurs passage du roman et je laisse les néophytes le découvrir sans rien gâcher.
Épilogue : Que Brûle la Galaxie
Les défenseurs étaient désormais trop peu nombreux et la patience d’Horus avait atteint un point tel qu’il ordonna au Dies Irae de détruire les fortifications loyalistes. Beaucoup plus périrent dans cette action, laissant un petit groupe de survivants. À contrecœur, Angron fut rappelé par le Maître de Guerre, tout comme les autres forces Traîtresses qui retournèrent à leurs vaisseaux. Cette fois, Horus prévoyait d’éliminer ses ennemis une fois pour toutes. Il ordonna aux grands vaisseaux en orbite de commencer le bombardement de la planète, tuant tous les défenseurs restants.
Une fois la purge de ses Légions terminée, Horus commença les préparatifs pour la prochaine étape de l’Hérésie d’Horus à Isstvan V.
Le Mournival dans L’Hérésie d’Horus : Origines et Signification
Composé d’Ezekyle Abaddon, Garviel Loken, Tarik Torgaddon et Horus Aximand
Warhammer 40,000, l’univers dystopique de science-fiction développé par Games Workshop, est riche en détails et en lore, et l’inclusion de groupes et d’institutions intrigants contribue à la profondeur de cet univers. Parmi ces entités fascinantes figure le Mournival, une institution notable au sein des Space Marines Luna Wolves, avec des liens complexes et une origine intéressante.
Le concept de «Mournival» semble avoir des racines dans la mythologie égyptienne (mais pas que), plus précisément dans les Enfants d’Horus, qui sont les gardiens des vicères sur pharaon défunt (les fameux vases de canope). Cependant, une interprétation plus directe semble être liée à la théorie des quatre tempéraments, qui divise la personnalité en quatre catégories : sanguin, colérique, mélancolique et flegmatique. Dans le contexte de l’Hérésie d’Horus, chaque membre du Mournival représente l’un de ces tempéraments. Torgaddon incarne le sanguin, Abaddon le colérique, Aximand le mélancolique et Loken le flegmatique. Cette association des tempéraments avec les membres du Mournival ajoute une dimension psychologique à l’intrigue et aux interactions au sein des Luna Wolves.
Le Mournival est un groupe sélect de quatre Space Marines choisis par le Primarque Horus Lupercal, le Maître de Guerre charismatique des Luna Wolves. Ces membres jouent un rôle crucial en tant que conseillers et confidents du Primarque. Leur responsabilité est de fournir des conseils stratégiques, de participer aux décisions cruciales et de représenter les intérêts de la légion.
Chaque membre du Mournival apporte une perspective unique à la table, influencée par son tempérament associé. Cette diversité psychologique ajoute de la complexité aux interactions au sein du groupe, enrichissant le récit global.
Le Mournival qui s’incarne dans la trilogie principale incarne une fusion intrigante de mythologie égyptienne, de psychologie des tempéraments et de fiction militaire futuriste. Il sert à approfondir les personnages, à fournir des dynamiques intéressantes et à contribuer à l’immensité complexe de l’univers. Que ce soit à travers les confrontations colériques d’Abaddon ou les réflexions flegmatiques de Loken, le Mournival demeure une pièce captivante du puzzle qui est l’univers de Warhammer 40,000.
Le Mournival dans l’Hérésie d’Horus : Trahison et Scission au Sein des Sons of Horus
L’Hérésie d’Horus représente l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire de l’Imperium dans l’univers de Warhammer 40,000. Au cœur de cette tragédie se trouve donc le Mournival, une institution autrefois respectée au sein des Space Marines Luna Wolves, dont l’importance devient cruciale pendant cette période tumultueuse.
Avant la trahison d’Horus, le Mournival était un conseil prestigieux, une extension de la personnalité et de la volonté du Primarque Luna Wolves. Les membres représentaient les divers tempéraments, apportant une richesse de perspectives au service de la Légion. Ils étaient les conseillers les plus proches d’Horus, aidant à forger des stratégies et à prendre des décisions cruciales.
Cependant, avec la corruption grandissante d’Horus par les forces du Chaos, le Mournival devient le reflet de cette déchéance. Les tempéraments qui étaient autrefois complémentaires deviennent des sources de discorde. La colère d’Abaddon, autrefois canalisée pour le bien de la Légion, se tourne maintenant vers des objectifs sombres. La mélancolie d’Aximand alimente des doutes et des angoisses, semant la discorde au sein du Mournival. La trahison d’Horus contre l’Empereur déchire le Mournival, symbolisant la fracture qui traverse les Luna Wolves devenus les Sons of Horus. Les membres du Mournival se trouvent du côté de la trahison ou de la loyauté, créant un schisme déchirant parmi ceux qui étaient autrefois frères d’armes.
La trahison d’Horus et la scission au sein du Mournival laissent des cicatrices durables. Les Sons of Horus émergent comme une légion chaotiquement remodelée, portant le fardeau de leur trahison. Les membres du Mournival, autrefois unis par la loyauté envers leur Primarque, se retrouvent désormais du côté opposé du conflit cosmique. La scission du Mournival symbolise non seulement la division parmi les Space Marines, mais aussi la perte d’une structure morale qui aurait pu empêcher la descente dans l’obscurité. Les conséquences de cette rupture continuent d’influencer le destin des Sons of Horus, maintenant des serviteurs du Chaos, marquant une tragique descente vers l’abîme.
Le Mournival, témoin de la gloire et de la décadence des Luna Wolves, reste un exemple poignant des conséquences de la corruption dans l’univers impitoyable de Warhammer 40,000. Sa transformation de conseil prestigieux à agent de la trahison reflète la nature déchirante de l’Hérésie d’Horus et des choix qui ont des répercussions à travers les éons.