Critique de La Galaxie en Flammes par Priad
Publié le Mercredi 28 août 2013 | 3 corrections après publicationLoken projeta dans son esprit le moment où le module heurterait le sol, et se prépara à entendre éclater les rivets des rampes.
Il agrippa fermement son bolter, et vérifia pour la dixième fois que son épée tronçonneuse se trouvait bien dans son fourreau, à son côté. Il était prêt.
— Dix secondes ! annonça Vipus.
A peine une seconde plus tard, le choc fût d’une telle force que la tête de Loken fut projetée en arrière. Soudain le bruit se tut complètement et tout s’obscurcit.
Alors que la Grande Croisade se poursuit, Horus est envoyé sur Istvaan III afin d‘écraser une rébellion. Ce dernier s’est remis de ses récentes blessures, mais cela l’a profondément affecté, au point qu’il n’est plus le même. Maintenant persuadé que le plus grand ennemi de l’Imperium n’est autre que l’Empereur, il est sur le point de commettre la plus grande trahison que l’Humanité est connue. Le bombardement viral sur Istvaan III peut maintenant commencer…
Dernier tome de cette trilogie d’ouverture, on se retrouve transporté sur Istvaan III, une planète qui va connaitre un moment historique puisqu’elle va être le théâtre de la première attaque du Maitre de Guerre contre ses frères Space Marines. Avec La Galaxie en Flammes, on reprend le récit exactement à l’endroit où on l’avait terminé. On conserve donc nos bases et poursuivons cette histoire aux enjeux dramatiques. Ce tome est clairement orienté vers l’action, on quitte le calme avant la tempête que nous avait offert Les Faux Dieux, pour vivre la tempête.
Soyons honnête tout de suite. Ce tome est très bon, mais il est aussi le moins bon de cette trilogie d’ouverture. Ben Counter écrit bien, mais son style est le plus simple des trois qu’il nous ait été donné de lire. Il nous offre ici une excellente conclusion, mais qui n’est pas exempt de défauts. D’un côté, on reste soufflé par la tension et la manière dont la trahison déferle dans les rangs des Sons of Horus, au travers d’un rythme narratif soutenu. D’un autre, on est en droit de critiquer ce même rythme qui semble nous offrir une histoire un brin condensée. On aurait aimé en apprendre plus car l’on ne revivra jamais plus ce moment.
A côté de cela, on a le plaisir de retrouver tous les personnages déjà rencontrés jusque là, comme Loken, auquel on va encore plus s’attacher durant la lecture de ce tome. Ce dernier se retrouve livré à lui-même au commencement de la plus grande guerre Astartes. Il va comprendre que certains de ses frères vont être victimes d’une grande purge, mais trop tard, car à ce moment là il sera impossible de stopper le processus. S’engagera alors une poursuite afin d’avertir les autres Légions, mais qui pourrait croire à cette folie ?
Le livre est un vrai divertissement et se lit avec plaisir. On a le souffle coupé lors du bombardement d’Istvaan III. Les frères se divisent et jusqu’à la fin on est surpris de la direction que prennent certains des protagonistes. Parlons-en de cette fin d’ailleurs. Cette dernière est assez frustrante dans le sens où le lecteur reste dans le vague. C’est une fin commerciale, avec ni réel ouverture, ni réel fermeture de la trilogie.
Les plus
- Ben Counter est une bonne pioche, le récit se lit sans déplaisir.
- Le rythme est intense avec de grandes scènes d’actions.
- Le final se veut grandiose ….
Les moins
- … mais frustrant.
- Le livre aurait mérité d’être plus long, le potentiel étant sous exploité.
La Galaxie en Flammes clôture la trilogie avec succès, mais certains détails auraient mérité plus d’attention, le livre souffrant d’être un peu court.