Critique de Le Pilleur de Sang par Drystan
Publié le Vendredi 17 janvier 2014 | 5 corrections après publicationDu destin de ses frères, il n’avait pas la moindre idée. Une véritable infiltration n’avait jamais été une option viable pour la première phase de l’assaut. L’armure de bataille d’un guerrier des légions Astartes permettait difficilement à qui que ce soit de se transformer en un assassin aussi discret qu’indétectable, vu qu’elle grondait en permanence aussi fort qu’un moteur au ralenti, qu’elle faisait presque trois mètres de hauts et émettait une signature thermique assez puissante pour être détectée par le plus rustique des auspex. Lorsque la Huitième Légion partait en guerre, ce n’était pas sous le voile du secret et dans l’espoir incertain de passer inaperçu. Elle laissait de telles méthodes de lâches aux salopes sans âmes enfantées par le temple Callidus dans leurs citernes de gestation. Il jeta un coup d’œil à son chronomètre rétinien. Deux minutes s’étaient écoulées depuis que les sirènes avaient commencé leurs tumultueux hurlements. Le prophète consulta sur la lentille de son œil gauche l’hologramme d’un schéma archivé, tout en continuant à courir en position accroupie dans le tunnel de maintenance.
Le contenu de cette critique a malheureusement été perdu lors du transfert de la V2 à la V3. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée et envisageons la reconversion de notre Technoprêtre en serviteur-esclave.
Les plus
- L’exploration et la psychologie des personnages.
- Le retour d’un traître qui ajoute à l’intrigue une note amère.
- Le sentiment que notre bande de Night Lord marche sur un fil et pour le moment s’en sort à chaque fois.
- Une 'alliance' Night Lords, Red Corsairs intéressante.
- Des personnages secondaires ou guests hauts en couleurs.
- Quelques infos fluffiques sous formes de flash back nous ramenant à l’époque du Night Haunter. Vous en apprendrez sur Jago Sevaterion, aussi connu sous le nom de Sevatar et sur son Primarque.
Les moins
- Quelques passages creux, ou de trop nombreuses pages sans action à se mettre sous la dent.
- C’est un avis personnel mais j’ai été un peu déçu par la fin ou tout semblait se précipiter trop rapidement.
Le pilleur de sang n’est pas un chef d’œuvre, mais une très bonne suite, ni plus ni moins. L’auteur nous a tellement bien habitué que la qualité énorme de ses romans semble banale. Il ne reste plus qu’à clôturer cette série de la plus belle des manières, mais aucun doute là dessus.