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Avis sur Vulkan est Vivant par Technoprêtre

Publié le Dimanche 7 décembre 2014 | 2 révisions avant publication | 1 correction après publication

Raconter ce qui se passe dans la tête d’un primarque doit être un challenge pour un auteur, mais ce n’était que suite logique ici quand on voit à quel point il connaît la légion des Salamanders. La prélude Scorched Earth dont j’ai eu la chance de tourner les pages en piquant l’exemplaire de Priad, m’a bien mis dans l’ambiance de ce tome : l’espoir des Salamanders est tout ce qu’il leur reste, et «Vulkan est vivant !» un cri de bataille autant que de désespoir.

On a donc droit à une belle intrigue entre Vulkan et Konrad Curze, le primarque torturé des Night Lords. Ces séances de tortures physiques comme psychologiques sont intéressantes mais on pourrait leur reprocher une certaine lenteur et répétition. Heureusement, je lis à un rythme assez soutenu et je n’ai pas eu à trop en souffrir.

Et pourtant, la seconde histoire de ce tome, celle des Légions Brisées cherchant un artefact et croisant le chemin de Word Bearers se voit affliger du même mal. Et ce n’est pas un John Grammaticus moins fringuant que dans Légion qui sauvera cette partie. Non, mon personnage préféré dans ce marasme de Salamanders, quelques Raven Guards et Iron Hands, sera l’ennemi en la présence de Narek, le Word Bearers qui transpire le professionnalisme plus que le Chaos.

Car hormis nos primarques joueurs, les Space Marines les plus intéressants dans ce tome sont ceux que l’auteur n’a jamais approché en profondeur, ceux de la 17ème Légion. La relation entre le supérieur de Narek et Erebus est juste comme il faut, et voir ce point de vue d’officier «supérieur» face à ses sous-fifres est bien exploité ; les cultistes et Space Marines ayant sombrés dans le Chaos contrebalancent bien la rigueur quasi soporifique des survivants d’Istvaan, même si ceux-ci ont de beaux tours dans leurs manches/besace du Mechanicum.

On peut donc dire que Nick Kyme pond un ouvrage qui mérite sa lecture, mais qui souffre de la comparaison des tomes récents comme L’Ange Exterminatus et surtout Imperium Secundus. Car Imperium Secundus est vraiment la suite directe, mais Dan Abnett nous livre un tome qui ne joue plus dans la même catégorie, comme je l’explique dans mon avis à venir.

3/5

Un tome qui souffre de ses camarades, mais qui recèle de bonnes choses. On pourrait crier au «Peut mieux faire» mais Nick Kyme sauve les meubles quand même.

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