The Lord Inquisitor : un prologue qui donne envie
Quelques semaines après Exterminatus, un second fan-film très attendu est de sortie : The Lord Inquisitor. Démarré en 2010, le projet est assez avancé pour nous proposer un bel aperçu sous la forme d’un prologue de 8 minutes, le début du futur court-métrage d’environ 20 minutes.
Les sous-titres français sont activés par défaut, et nous vous recommandons vraiment de le voir en plein écran et en 4k !
Qu’il fait plaisir de voir une cité-ruche retranscrite avec autant de détails ! Les décors sont magnifiques et on nous fait le plaisir d’utiliser la Sainte Terra, rien de moins. Rien d’étonnant quand on sait que le bougre à la direction, Erasmus Brosdau, est directeur artistique chez Crytek. Cette vibe jeu vidéo se ressens visuellement, et on pourrait se croire dans une cinématique d’un Crysis étant donné que tout le film est rendu en temps réel.
Cela implique qu’il n’y a pas d’étape de render comme sur d’autres productions (ex : les Pixar) où on travaille sur une version optimisée pour ensuite lancer un long processus qui se chargera d’appliquer tous les effets et d’exporter le résultat. Ce processus long et couteux en ressources est ici laissé de coté au profit du moteur CryEngine Cinebox qui permet donc aux artistes de confronter rapidement la version finale avec leurs envies, sans compter l’économie en complexité. Cette tendance de brouiller les pistes entre moteurs de jeu vidéo et de film d’animation s’est vu avec les films de Team Fortress 2 ou plus récemment ceux d’Overwatch.
Ce prologue nous dévoile un peu plus les protagonistes, à savoir l’Inquisiteur Marcus Allenbrisk et sa chasse d’un membre de la haute société terrane. On y voit aussi le fameux Lord Inquisitor en pleine parade, et dans toute sa majesté flanqué par la Garde Impériale, des Imperial Fists et deux Dreadnoughts. Mais on sait déjà qu’il y aura aussi une intervention des Grey Knights puisque l’un d’entre eux était à l’honneur du premier teaser du film :
Même s’il s’agit d’une production ambitieuse, on peut reprocher quelques petits défauts comme la synchronisation des voix et des animations ou des effets sonores irréguliers (la chute du pot au début semble sortie d’un Zelda). Certains sont peu convaincus par la personnalité quasi sadique du jeune inquisiteur, mais on ne peut pas leur reprocher de ne pas être dans le ton de l’univers. Personnellement c’est l’assassin qui m’a le plus marqué en matière de visuel et de voix.
Alors que les licences Warhammer 40k reprennent du poil de la bête en jeu vidéo, on attendait le jeu Eisenhorn mais il semblait apparemment faillir à ses bonnes intentions. Sans nouvelles de la suite de l’Inquisition en romans, on se rattrapera avec ce que les fans produisent, et on attend fermement la sortie définitive en 2017 de The Lord Inquisitor.
- Publié le Vendredi 2 septembre 2016
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