Critique de The Tranzia Rebellion - Episode 3 par Maestitia
Publié le Lundi 13 octobre 2014 | 6 révisions avant publication | 3 corrections après publicationLe Radio Play, quelle belle invention de la part de la Black Library n’est-ce pas ?
Je tiens à vous dire d’entrée de jeu que je suis un amoureux de l’Audio Drama et que ce n’est pas prêt de changer. En revanche, je suis toujours prêt à tenter de nouvelles expériences auditives pour votre plus grand plaisir.
Je ne reviendrai pas sur ce que mon compère vous a déjà raconté concernant ce format. Je tenterai au contraire de vous parler de mes premières impressions, ainsi que de l’audio en lui-même.
Premièrement, l’introduction. Le générique est tout simplement excellent. Il dure deux bonnes minutes et se situe en début et en fin d’audio pour le cloturer. Si vous avez l’occasion de l’écouter via la toile, faites-le car cette mélodie est devenue mon nouveau réveille-matin.
Ces critiques sont censées être plus descriptives, alors si vous n’avez pas lu celles des précédents épisodes, je vous conseille d’y jeter un oeil.
Les Doom Eagles donc, pourquoi pas. Encore des fils cachés d’Ultramar que la Black Library tente de faire passer pour du neuf alors que nous demeurons encore et toujours dans du basique. On note par ailleurs la présence de the Order of the Blazing Tears. Des soeurs de batailles dans un audio offrent logiquement des doubleuses qui pourront contraster avec les voix gutturales de nos Astartes.
C’est George Mann qui s’occupe de l’invasion sur Tranzia et nous sommes rapidement plongés dans l’action : le thunderhawk des Doom Eagles s’est écrasé sur Tranzia et se fait immédiatement attaquer par des Tau !
Agréable de noter leur présence, car rappelons-le, c’est bien d’une invasion Tau dont il s’agit.
Afin que l’Apothicaire puisse retrouver le maître de Chapitre, ces derniers doivent traverser une zone de guerre où les bombardements s’intensifient et où les anti-graves du Bien Suprême exterminent tout ce qui a l’audace de se déplacer à découvert.
Les sons mettant en valeur les scènes d’action sont tous plus bluffants les uns que les autres. J’entends pas là la diversité des bruits : blaster, bolter, canon plasma, fusils laser et j’en passe; mais aussi la qualité. En effet, on sent que chaque son a été travaillé et jamais ceux-ci ne couvrent les voix des protagonistes. Soucis qui arrive dans certains audio drama, les plus anciens en particulier.
L’ambiance est si bien distillée que l’on se croirait presque dans un Star Wars tant les sons nous captivent. Mon préféré reste et restera le doux bruit du bolter lourd. Bolter lourd qui n’est rien d’autre que le son déjà utilisé par le STR Dawn of War II. On se souvient tous d’Atticus, non ?
Pendant ce temps, le reste des Doom Eagles tente de mettre à l’abri le maître de Chapitre Hearon dans le monastère, car les Tau ont lancé une offensive conséquente : attaquant de toute part et isolant au mieux l’Adeptus Astartes.
En état d’alerte au même instant que les Space Marines, les Soeurs de Bataille chargent l’ennemi et nous gratifient d’un «For the Emperor» d’une rare qualité tant la voix transpire le fanatisme, ajoutant de la violence au chaos d’ores et déjà omniprésent.
Il est clair qu’un tel soulèvement est sans précédent. Comment l’Adepta Sororita a bien pu être aussi aveugle ? Ces xenos n’ont pas pu mettre en place un tel raid en si peu de temps.
Les questions s’enchaînent parmi nos Doom Eagles et bien que le rythme reste effréné, nous sommes pendus à leurs lèvres.
Certes, les dialogues ainsi que la mise en place de l’intrigue principale sont agréables et intéressants, ce qui n’est pas le cas de la pertinence de certaines répliques.
L’univers de Warhammer 40 000 peut sembler kitsch pour certains et chacun l’accepte à sa façon, mais force est de constater que dans cet épisode III, lorsque le capitaine Kaephon s’exclame avec un peu trop de zèle dans la voix, mes dents ont malgré tout grincé… Non pas que les répliques soient mauvaises, disons plutôt que les doubleurs sont parfois un peu à côté de ce qu’est un Astartes.
Fait surprenant même, un Space Marine s’essouffle après un petit sprint entre les débris… A quand le premier Astartes hématophobique…
Malgré tous ces évènements, celui que l’on retiendra le mieux de ce troisième épisode et l’assassinat dans l’ombre d’un membre du Chapitre commit à bord du vaisseau par l’un d’entre eux.
Le cliffhanger en fin de radio play. Efficace et sans surprise, mais qui fonctionne bien.
Qui a bien pu abattre notre pilote ? La suite au prochain épisode.
Les plus
- Le générique vraiment excellent.
- La diversité des sons avec notamment les nouveaux bruits d'armes.
- Les différents protagonistes que l'on suit avec plaisir.
Les moins
- Des répliques qui frôlent le ridicule.
- Des Astartes asthmatiques.
Troisième épisode qui reste dans la lignée des deux premiers : l'intrigue se pose peu à peu et l'ambiance sonore n'a de cesse de nous immerger toujours plus dans cette rébellion qui semble prendre des proportions effarantes.