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Critique de The Tranzia Rebellion - Episode 6 par Priad

Publié le Mardi 16 décembre 2014 | 1 révision avant publication | 3 corrections après publication

Avec ce sixième épisode de The Tranzia Rebellion, nous arrivons presque à la moitié de l’histoire et alors que la trame faisait relativement du sur place jusque là, ce nouvel épisode nous permet d’accompagner plusieurs personnages, faisant avancer toutes les histoires en parallèle. Il est étonnant de voir que tout ici a été écrit par Nick Kyme, prenant donc la relève de Gav Thorpe n’ayant participé qu’à un seul épisode jusque là.

Ce radio play ne débutera pas là où nous avions pu laisser notre héros Mekatus en pleine fusillade avec les xenos. Au lieu de cela, le calme ambiant du Reclusiam ouvrira l’épisode alors qu’un Capitaine Doom Eagles priera pour que l’Empereur lui vienne en aide. Avec des cœurs d’église en fond sonore et la voix du personnage se réverbérant en écho dans les hauts plafonds, il ne sera pas difficile de s’imaginer être dans un lieu saint. Néanmoins, entendre ce Space Marine gémir de désespoir face à cette trahison encore mal identifiée ne sera pas au goût de tout le monde. Nick Kyme nous avait déjà fait pleurer/gémir un Ultramarine dans son audio drama Censure et encore une fois nous aurons du mal à y croire, malgré tous les bon sentiments de l’acteur.

Une communication vox viendra interrompre cette scène afin de nous révéler le retour de Mekatus, celui là même que l’on pensait être un traître. Il sera un peu dommage tout de même que la bataille avec les xenos et le retour de Mekatus ne nous aient pas été contés, pour la simple raison que le précédent épisode se terminait sur un tel rebondissement et que ce cliffhanger aura finalement été plutôt superficiel.

Après une courte discussion sur les informations qu’il avait pu réunir sur le champ de bataille (voir épisode 5), nos héros sembleront lancés sur une nouvelle stratégie afin de s’opposer à la rebellion de Tranzia. Mais les murs ont des oreilles dans le hall de l’aquila et l’on comprendra facilement que ces derniers ont été écoutés. Le mécanisme audio utilisé pour nous révéler que la scène aura été espionnée mérite d’ailleurs un profond respect car nous ne le répéterons jamais assez, il est difficile de nous montrer des choses avec l’usage de sons uniquement, mais cela semble aisément à la portée du studio en charge. Nous serons donc pendant l’espace d’un court instant du côté xenos, l’ambiance sonore relativement étrange tranchant avec ce que nous avions pu écouter jusque là.

Heureusement, Nick Kyme rythmera davantage son écrit arrivé à la moitié (comptez 4 minutes) afin que nous retrouvions de bonnes vieilles scènes de bolt impliquant les Doom Eagles et les Sœurs de bataille (dont leur absence prolongée avait déjà était soulignée dans ma précédente critique). Il sera temps de mettre en pratique le plan que nous avions entendu un peu plus tôt.

L’ouverture de cette scène impliquant des sons très graves avec de profondes basses vous mettra dans l’ambiance comme jamais mais je tiens tout de même à préciser que le jeu d’acteur d’une des Sœurs de Bataille ne convaincra pas son monde, cette dernière en faisant des tonnes. Les tirs de bolts vont fuser et la bataille va faire rage, avant qu’un Doom Eagle en jet pack ouvre la voie à l’aide de grenades. Cette courte mais épique scène sera digne de la saga des Space Marine Battles, les cris des Sœurs de Bataille jouant en fond sonore. Ce n’est que dans la dernière minute de ce radio play  que nous retrouverons d’autres Sœurs de Bataille ayant fait une surprenante découverte, un projecteur hololith. C’est sur la punchline suivante déjà entendu à mainte reprises que cet épisode se terminera : « Je sais qui est le traître dans notre rang ».

Les plus

  • L'ambiance sonore est différente et renouvelle l'expérience auditive.
  • La trame avance enfin.
  • Cet épisode accueille beaucoup de personnages.
  • La scène d'action est courte mais intense.

Les moins

  • Un Space Marine aux hormones féminines gémissant, non merci.
  • Une des sœurs de bataille est juste pas crédible.
  • Le cliffhanger final donne une impression de déjà vu.
4/5

Nick Kyme découpe son récit en plusieurs parties s’enchaînant très naturellement, alors que le travail audio effectué sur cet épisode 6 continue de nous surprendre et de se renouveler.