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Les auteurs, des monstres pas si sacrés

Nous avons eu l’occasion de côtoyer des auteurs en chair et en os, dans des situations tout aussi professionnelles qu’amusantes.

Dès le premier jour nous avons pu approcher Andy Smilie et Dan Abnett qui étaient dans des canapés pour quelques minutes avant les séminaires. Aucun des deux n’a mordu et ils ont été très diligents tous les deux pour signer nos possessions :

Mon compère Priad ayant plus de facilités que moi pour l’anglais, j’ai rapidement du jauger l’accessibilité des auteurs, pour savoir quels séminaires nécessitaient un placement au plus proche des intervenants. Et cette micro-étude m’a permis de desceller un trait assez cocasse que j’ai retrouvé tout au long des séminaires : les auteurs ressemblent à leurs légions, ou vice-versa.

Je m’explique : j’ai eu du mal à saisir ce dont parlait Andy Smilie lors du séminaire Violence dont j’ai un peu parlé car celui-ci ne parlait pas assez forts à mes oreilles. Ses interventions étaient brèves mais très intéressantes, mais on aurait presque pu croire qu’il se contenait, comme prêt à exploser… d’une rage noire ?

A l’inverse, Dan Abnett est l’auteur que j’ai le plus suivi sur les 2 jours de l’événement. Que ce soit pour parler des Fantômes de Gaunt, de l’Hérésie d’Horus (pour Imperium Secundus ou d’autres séminaires plus généraux), il était un puit d’anecdotes et de savoir. Le tout dans un anglais impeccable, et une capacité à couvrir la salle inégalée. Souvent situé entre les intervenants, il passait des uns aux autres du regard comme on pourrait suivre une balle à Roland-Garros. J’ai essayé au maximum de caser ces petits instants dans toutes nos news sur ce Black Library Weekender III mais même ma mémoire bionique et mes 2 téléphones n’ont pas pu suivre le rythme. Et on retrouve ce sens du détail et de la clarté dans ses histoires.

Malgré cette lubie, j’ai eu le plaisir d’écouter Ben Counter lors du séminaire Writing Styles : Space Marines qui a bien développé sur la mentalité post-humaine de nos brutes favorites. Je n’étais pas bien situé dans la salle, mais j’ai très bien suivi le propos appuyé par Guy Haley et Graham McNeill. Ce dernier a d’ailleurs été assez dur à suivre de par son accent prononcé, il m’aurait difficile d’aider si nous avions du refaire notre interview précédente sur le moment.

L’autre auteur que j’ai eu la chance de suivre plusieurs fois est le garnement de Black Library : Aaron Dembski-Bowden. Si une certaine tension paraissait avec l’éditeur Laurie Goulding, elle doit s’expliquer par l’année entière qu’il a fallu pour achever Talon of Horus, la ou les auteurs sont incités à sortir 2 romans par ans. Car ADB est une vague d’émotions, on comprend facilement qu’il arrive à écrire sur le Chaos dans sa saga des Night Lords ou la nouvelle sur la Black Legion. Outre son explication sur la noblesse des Blood Angels qui donnait vraiment envie, j’ai été gratifié d’autres perles :

  • Dans le séminaires sur les Mondes de Sabbat : «It misses Power Hammer. *Rires de la salle*  I like Power Hammer !
  • Après que Laurie Goulding ait introduit les auteurs par ordre du plus chauve au moins chauve (étaient présents : Nick Kyme, Gav Thorpe, Dan Abnett et ADB) : «I’m not bald ! I shaved my head !»
  • De très nombreux «F*cking awesome !», «F*cking rad !» et d’exclamation sur la badassitude des personnages.
  • Il participe à des sessions jeu de rôle DeathWatch avec des répliques d’armes à l’echelle :  «It’s funny how ‹we shoot him in the face› answer come easier when you have a real laspistol in your hand.»
  • Il n’a pas hésité à prendre des notes en plein séminaire si des questions des fans lui donnait une idée.

Outre des informations sur leurs travaux, on a aussi pu voir comment ils travaillaient en tant qu’auteur. Que ce soit Dan Abnett qui expliquait avoir reproduit des scènes avec les figurines (un avantage de l’univers) ou Nick Kyme qui expliquait que ses relations entre personnages suivaient toujours une relation en triangle (3 personnages liés entre eux, chacun étant extrémités de plusieurs triangles), les séminaires ont vraiment permis d’apprécier autant les artisans que leurs œuvres.

Mais ce sont aussi de très charmantes personnes à côtoyer hors séminaire, que ce soit dans les couloirs ou ils discutaient et signaient pour tous les fans ; ou même dans les toilettes se plaignant d’un distributeur de savon (histoire vraie).

  • Publié le Samedi 15 novembre 2014
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  • Par Technoprêtre