Critique de Raven's Flight par Maestitia
Publié le Jeudi 15 août 2013 | 9 corrections après publicationMe voilà ami avec ce nouveau support qu’est l’audio drama. Après Red and Black et l’audio book de McNeill et Abnett, voici que nous nous attaquons à une période charnière d’une Légion de la première Fondation, j’ai nommé, la Raven Guard. Un nouveau narrateur pour cet audio, Monsieur Toby Longworth dont je pourrai comparer les talents de narration à ceux de Danny Webb.
Corvus Corax, Primarque de la Légion de la Raven Guard est en personne sur Istvaan V avec pas moins de 80 000 Space Marines. Mais la trahison d’Horus s’avère être bien plus grave qu’il n’y parait : la liste des traîtres s’accroit significativement. Sur cette planète, la Raven Guard, les Iron Hands ainsi que les Salamanders sont pris dans une embuscade des plus perfides par les Légions désormais renégates et sont massacrées sans aucune autre forme de procès. Corax est prisonnier de ce monde, contraint de fuir sur les reliefs d’Istvaan sans possibilité de contacter le reste de sa flotte restante.
Au même moment, à bord de cette flotte en attente, Marcus Valerius, le Préfecteur de l’armée Impériale est hanté une fois de plus par un rêve où de nombreux corbeaux périssent (coïncidence ? sarcasme ?). Il ressent que le Primarque est en danger va tenter de convaincre le Commandant Astartes Branne Nev, afin d’aller vérifier la situation sur Istvaan. Mais que vaut le rêve d’un humain aux yeux d’un Space Marine?
Voilà le début de cet audio drama. Il y a de quoi frétiller d’avance ! En effet, nous allons avoir un récit divisé en deux sections, avec d’un bord, Valerius tentant de justifier un départ pour Istvaan et de l’autre Corax, prit au piège sur cette planète avec pour étau les Iron Warriors et les World Eaters, rien que ça…
L’audio est bien articulé et je dois féliciter la bande musicale (et non la bande sonore) car il y a un bel effort. On se croirait dans un film. Mon premier moment fort de l’audio c’est lors du dialogue incandescent entre l’humain Valerius et l’Astartes Branne. Cette joute verbale laisse un goût de justification plutôt agréable. Un bel échange dans un contexte unique.
Viendront ensuite 10 minutes, montre en main, où Corax déchaînera sa fureur sur les traîtres de l’Empereur et de l’humanité avec une immersion renversante. Pendant ces minutes, on vivra les prouesses martiales, l’agilité et la subtilité de ce Primarque acculé par ses propres frères.
En guise de conclusion, je parlerai d’un passage qui m’a ému, qui m’a réellement fait pitié en écoutant un Corvus lamentant ses fils morts dans ce carnage. C’est un moment de l’audio qui est lu avec une réelle intensité par Toby Longworth et qui ajoute de l’immersion à l’ensemble de l’œuvre.
Les plus
- Un doublage aux petits oignons par Longworth.
- Un drame vécu sur place et en différé, on n'a jamais vu ça Thierry.
- De la bagarre de Primarch en mode zéro fuite envisageable.
- La pluie.
Les moins
Un Audio Drama qui remplit très bien son rôle. La tragédie s'abat sur les loyalistes restants comme un destin fatidique et c'est en la présence d'un simple humain que l'impossible devient possible. L'action y est très présente et se conjugue très bien avec les trames de l'histoire. Le doublage est particulièrement savoureux.