Critique de The Dark King & The Lightning Tower par Maestitia
Publié le Jeudi 15 août 2013 | 5 corrections après publicationCommençons tout d’abord par une description de ce faux audio drama.
En effet, Le Roi Sombre et La Tour Foudroyée étaient à la base des nouvelles publiées en VO ainsi qu’en VF. Mais les tirages français furent très limités et sans aucune communication à leur sortie. Du coup, beaucoup de français(es) n’ont pas pu se les procurer, dont moi. Malgré tout, ces deux nouvelles qui concernent directement la Saga de L’Hérésie d’Horus, sont disponibles en audio books via le site de la Black Library.
C’est donc bel et bien un audio book et non un audio drama (voir la nuance dans la critique de Red & Black). En revanche, vu que ce sont des nouvelles, donc des courts récits, ils ont pu nous faire un mélange entre les deux supports : Les nouvelles sont donc lues mais avec tous les avantages d’un drama, comme les musiques et les sons d’ambiance.
Je tenais à en faire la critique car elles révèlent d’importants faits et situations liés à l’Hérésie d’Horus, mais aussi parce que ces ouvrages ne sont plus du tout disponibles en VF à l’heure où j’écris cette critique. Edit 2016 : ces 2 nouvelles sont depuis sorties en français au format Ebook, mais celles-ci semblent difficile à trouver.
The Dark King — Graham McNeill
Centré sur le Primarque des Night Lords Konrad Curze, l’audio nous plonge dans une ambiance digne du huitième fils de l’Empereur : froide, mystérieuse et effrayante.
Nous aurons droit à une joute verbale entre lui et Rogal Dorn des Imperial Fist. Celui-ci contestant énergiquement les méthodes de son frère qui consistent à asservir les Mondes conquis par la peur et le meurtre, à l’inverse de l’illumination prônée par leur Père. Le dialogue entre deux Primarques a de quoi vous enivré surtout lorsque les fils de l’Empereur avancent tous deux des arguments valables et pertinents.
Konrad sera mis en isolement dans la barge de Dorn en attendant son jugement. Mais Curze, aux dons d’assassin inégalables, tentera de s’enfuir, abandonnant son nom pour devenir le Night Haunter.
Il affrontera les gardes personnels de Dorn ainsi que des Phénix, élite protectrice de Fulgrim.
Ce passage, qui est la seule action de cette nouvelle, est retranscrite à la perfection, on ressent le Primarque embrasser les ténèbres en se dissimulant dans la pièce et chasser ces gardes d’élite un par un tel un véritable prédateur nocturne jouant avec les ombres et la peur.
The Lightning Tower — Dan Abnett
Ici, c’est Dorn qui est à l’honneur. Il est de retour sur Terra où il a la lourde de tâche de devoir renforcer le Palais de l’Empereur en véritable forteresse inexpugnable, le tout dans un temps impartie, la flotte d’Horus approchant à toute vitesse.
Ne cherchez pas d’action dans cette nouvelle, car il n’y en a aucune. En revanche, les descriptions du palais sont magnifiée par la musique de fond qui le rend tout simplement divin.
La trame principale de l’histoire est la peur que cache Dorn en lui. Tout le long de l’audio on tentera d’apprendre de quoi ou de qui Rogal a peur, et pour quelles raisons.
C’est ce qui donnera envie au spectateur d’en apprendre plus. Et on en apprendra plus sur la psychologie de ce Primarque qui, sous ses airs sûr de lui et fidèle au possible, cache des questions qui méritent d’être répondues. La manière dont ce dernier compte s’y prendre pour améliorer ce palais (qui est déjà une prouesse de technologie et d’art) sera aussi abordée.
En dernier lieu nous aurons droit à un dialogue avec un personnage d’une rareté délectable : Malcador le Sigilite, et ça, ça vaut le détour, surtout lorsqu’il est doublé par une voix puissante et mystérieuse qui aidera Dorn dans sa quête de ce dont il a le plus peur.
Les plus
- Deux nouvelles portées en audio d'une efficacité remarquable.
- Une préférence pour The Dark King qui nous introduit Konrad de la meilleure façon imaginable.
Les moins
- Deux histoires qui se déroulent à deux époques très éloignées l'une de l'autre. Risque de confusion.
- Dorn est un peu mou et la voix du Sigillite malgré sa profondeur est celle d'un vieillard, non du Régent de Terra.
Avec le premier récit, nous sommes aux prémices de l’Hérésie d’Horus, alors que le second est le récit qui nous amènera le plus loin dans cette Saga du point de vu chronologique. Un passage à l’audio vraiment agréable rendant un Curze encore plus effrayant et un Dorn hésitant sur l’avenir de l’Imperium. Cet audio apporte beaucoup à la saga.