Critique de The Tranzia Rebellion - Episode 10 par Priad
Publié le Vendredi 6 mars 2015 | 6 révisions avant publication | 2 corrections après publicationL’épisode précédent de The Tranzia Rebellion m’avait vraiment donné l’impression que la série était morte. Les auteurs ne semblaient plus trop motivés et Heavy Entertainment nous resservait inlassablement les mêmes sons. Nous voilà donc tous réunis aujourd’hui pour ce dixième épisode afin de pleurer The Tranzia Rebellion, une série qui partait d’une idée originale mais qui est maintenant suffisamment mature pour nous faire assister à ses propres funérailles.
Rien n’aura été fait pour utiliser le concept du radio play de manière subtile. Même les amoureux de bolt porn auront eu du mal car la répétition des scènes aggravera le sort de cette saga de 13 épisodes. Alors que les premiers épisodes avaient pu donner envie, alors que l’histoire faisait du sur place, nous avions l’espoir des épisodes suivants. Mais nous approchons maintenant de la fin et il semble difficile de sortir la série de sa tombe (qu’elle a d’ailleurs creusée lentement, comme pour nous faire souffrir davantage).
Il faudra tout de même noter que cet épisode 10 était un brin mieux rythmé que le précédent, mais après tout il était difficile de faire pire. L’ouverture du radio play se fera du côté des Traîtres et des Tau (pour ne pas changer). Nous sommes loin d’un John Steinbeck et Andy Smillie à qui le café est interdit* mais aurait mieux fait d’en faire une cure avant de poursuivre le récit de la rébellion de Tranzia qui s’essouffle toujours plus.
La division des épisodes par auteurs était peut-être une bonne idée sur le papier, mais le résultat est assez mauvais dans l’ensemble. Cette impression que la trame n’avance pas est probablement dû au découpage car l’histoire n’est pas assez consistante entre les différents épisodes, possiblement car ils sont écrits par plusieurs auteurs. La communication au sein du projet n’aura peut-être pas aussi été la meilleure.
Les Tau sont sur Tranzia pour une raison et même si nous ignorons encore pourquoi exactement, on ne sera pas étonné que cela soit une histoire d’artefact ultra rare à la valeur inestimable. Un item qui pourrait sans prétention être utilisé pour le Bien Suprême. C’est donc en pénétrant une tombe que nos bad guys échangeront quelques formalités avant que l’action ne vienne s’en mêler avec une transition sonore terrible. Je pèse mes mots car la qualité de son est toujours superbe et effectuer une transition entre une scène calme avant de créer un brouhaha en l’espace de quelques secondes donne une impression peu naturelle.
La voix du Tau fera d’ailleurs assez tâche pendant la scène comme le bruit de la bataille en fond ne viendra jamais couvrir ses propos. Tout est trop net, trop propre dans cette séquence. Elle se terminera d’ailleurs d’une manière encore plus incohérente, le Tau tirant une seule fois dans le mille et mettant fin à la bataille d’un coup. Je vous demande là de vous imaginer en plein milieu d’une guerre quand soudain un coup de bolt entraîne un silence de mort sur le champ de bataille.
On poursuivra ensuite du côté des loyalistes se battant avec fougue, il faudra bien le reconnaître. Je vais maintenant vous retranscrire mot pour mot la scène en question :
*Bolt*
— Les voilà !
*Bolt*
— L’Empereur protège ceux qui se protègent.
*Bolt*
Je recharge !
*Bolt*
Pourriture d’hérétiques !
*Bolt*
Mon bolter est vide !
*Bolt*
J’en ai finis.
*Bolt*
**Deux ex du Maitre de Chapitre des Doom Eagles**
Le retour du Maître de Chapitre Haeron aura finalement pris 8 épisodes. Je me doutais qu’après sa présupposée mort dans l’épisode 2 ce personnage allait revenir triomphant. A la fois cliché et prévisible son apparition sonnera la fin de ce dixième épisode. Mort et enterré pourraient être les deux mots qui symbolisent le mieux ce nouveau numéro de Tranzia.
- *. Ce post sur son blog est presque plus intéressant que beaucoup d’épisodes de Tranzia Rebellion.
Les plus
- Un rythme un brin meilleur qu'auparavant.
- La résurrection du Maître de Chapitre que nous n'attendions plus.
Les moins
- Le découpage par auteur fait des ravages. Il ne se passe rien.
- Boom Boom... BlaBla... Boom Boom... BlaBla... Boom Boom...
- Les transitions de cet épisode qui sonnent très peu naturelles.
- Et le traitre était donc... *roulement de tambour* ...celui qui disait qu'il y avait un traitre dans les rangs.
- Aucune subtilité.
- Un mauvais usage du concept radio play.
The Tranzia Rebellion est achevé par Andy Smilie avant que la série ne souffre davantage. Le radio play a peut-être encore un bel avenir devant lui, mais définitivement pas cette histoire. Mais que peuvent bien nous réserver les trois derniers épisodes ?